▶ Depuis 2015, une pratique sociale située
Depuis 2015, la chorégraphe Laetitia Angot oeuvre à La Permanence Chorégraphique Porte de La Chapelle selon une certaine pensée du temps et de l’espace. La danse se pratique à l’échelle d’un territoire et travaille à la mobilisation, à la mobilité, à la relation entre les personnes et ce sur la durée. La danse se propose comme une pratique sociale située.

▶ Résumé

Pour l’année 2022 la chorégraphe Laetitia Angot, en résidence à la Librairie le Rideau Rouge, a choisi un axe commun de travail pour l’ensemble des pratiques artistiques proposées aux habitants : les pratiques carnavalesques
Il s’agira de créer des pièces et des portraits chorégraphiques irrigués des réflexions et des récits personnels des habitants depuis un observatoire des cultures carnavalesques comme autant de formes du patrimoine culturel immatériel.
Pour cela elle collaborera avec trois artistes, Pauline Curnier, artiste plasticienne et vidéaste, réfléchissant plus particulièrement sur la fonction du rite dans l’Histoire , Vincent Poymiro, scénariste (Ainsi soient-ils, En Thérapie, Diamant Noir, Onoda, La Vie en Grand, Tehilim…) et Chloé Kazemzadegan danseuse, qui coordonnera le projet artistique auprès des danseurs de La Permanence.
Découvrez ici l’intégralité des artistes intervenants mobilisés pour l’action de la Permananence Chorégraphique en 2022.
▶ Note d’intention de Laetitia Angot
Qu’est-ce que ce serait Carnavaler ? Quelle serait la définition que chacun et chacune se proposerait d’en donner ? Qu’est-ce qu’on fait, quand on Carnavale ? Quand on Se Carnavale soi-même ? Quand on Carnavale l’autre, les autres ?



Dans le prolongement de Vaguer, Carnavaler sera une pratique à mi-chemin entre l’errance, la fouille et le glanage, mais s’attardera sur nos pratiques carnavalesques, récoltera les grimaces que nous avons eu l’habitude de pratiquer ou dont nous avons eu connaissance comme autant de formes de contestation dès l’enfance.
Elle pourra orienter aussi nos pensées, notre imagination ou notre mémoire sur la question de quoi, tout d’abord, sait-on, que sont faites nos identités, individuelles et collectives pour ouvrir sur : par quoi sont-elles hantées ? Il s’agira donc d’aller s’attarder sur ce qu’on ne veut souvent pas voir, écouter ce qu’on ne veut surtout pas entendre, ce qui nous effraie, nous agace, nous met en colère, nous ennuie, nous angoisse profondément, en nous, de l’autre en nous, mais aussi du monde.
Dans un troisième mouvement cette pratique nous conduira à amplifier, exagérer, exhiber, ces traits et à les monter entre eux comme on fabrique des monstres fantastiques, bouffons, burlesques ou grotesques pour mieux les apprivoiser. Depuis ces formations pourront naître des danses.
Carnavaler sera donc une pratique à large spectre pour accompagner une création depuis une réflexion sur les craintes qui nous agitent et agitent notre société : de la gestion des déchets à la peur de tous les intégrismes, des thèses complotistes à la montée du racisme, des luttes féministes et contre les violences faites aux femmes au droit d’asile, de nos relations à la faune, à la flore, à la nourriture comme au travail et au chômage, à l’ascension sociale et à l’Etat, à l’éducation, au discriminations en tous genres, aux logiques de dominations à l’oeuvre, aux migrations comme au changement climatique, à la toxicomanie ou à la grande précarité, à la folie, à la légitimité, au sentiment d’isolement, au besoin d’être aimé, à la peur de l’échec comme de la solitude, au manque de perspective, à la police comme à la démocratie, aux problèmes politiques locaux, nationaux ou internationaux…
Se penchant sur cette boîte de pandore déjà ouverte quotidiennement par les habitants s’inscrivant à la Permanence, et ce d’autant plus depuis la pandémie, il s’agira de se doter donc de moyen de réflexion et d’action pour vivre on l’espère mieux ensemble.

▶ Objectifs de l’action
1/ Pérenniser les liens existants et créer des liens de confiance entre et avec les habitant.es des quartiers populaires du 18ème arrondissement de Paris et ainsi contribuer à enrichir nos vies sociales, culturelles et artistiques.
2/ Contribuer à la participation des habitant.es à la vie de leur lieu d’habitation et au débat public en les accompagnant dans la manifestation de leur présence dansée et dans la construction, l’expression et la manifestation d’un discours dans l’espace public. Ainsi accompagner l’appréhension du territoire et des transformations urbaines en cours et contribuer au changement de perception du quartier par les habitants et par l’extérieur.
3/ Favoriser le retour dans l’espace public des personnes isolées pendant la crise sanitaire, notamment des personnes âgées et la rencontre intergénérationnelle.
4/ Favoriser le partage horizontal de connaissances, d’expériences, de savoir-faire, l’échange de points de vue variés sur le monde ainsi que la construction d’un jugement esthétique et critique.
5/ Offrir la possibilité d’avoir accès :
- à une pratique artistique pluridisciplinaire (danse, arts visuels, arts sonores, arts plastiques)
- à des oeuvres de différents champs (spectacle vivant, littérature, art visuel)
- à un processus de création chorégraphique issu de la rencontre d’artistes professionnels avec des habitants originaires de différents quartiers.
6/ Rendre prioritaire l’accès aux personnes les plus en difficultés et offrir un accès gratuit au bien-être et à une pratique sportive et artistique quel que soit la condition psychique et physique de la personne, le contexte familial, social, éducatif, affectif et le cadre de vie. Prévenir ainsi les risques de mise en échec par l’accompagnement aux liens entre actions et réflexions, contribuer à une réponse aux problématiques de socialisation identifiées, orienter pour multiplier les chances d’intégration sociale.
7/ Oeuvrer avec le tissu associatif et culturel local à une présence significative dans l’espace public et à une meilleure connaissance des acteurs du territoire et des outils démocratiques. Ainsi favoriser la reprise culturelle d’un tissu associatif fragilisé par la pandémie.
8/ Grâce une pratique artistique collective et d’improvisation, mettre en oeuvre et saisir les enjeux de la mixité, de la cohésion sociale dans la diversité, de l’égalité et de la fraternité, de la liberté d’expression et du droit à la différence, de l’engagement citoyen dans la vie de la cité, et lutter contre la violence, les préjugés, les discriminations, l’isolement, le repli sur soi, le sentiment d’impuissance ou d’illégitimité et le déterminisme social.
9/ Favoriser le désenclavement territorial et la mobilité individuelle par des rencontres entre les quartiers et des sorties de groupe en dehors des quartiers prioritaires et de veille active.
10/ Favoriser la participation, la découverte et l’insertion professionnelle par une offre de participation et de bénévolat variée (stage, assistanat) et la rencontre de professionnels du spectacles aux parcours variés.
11/ Faire découvrir, à travers des moments de pratique et de réflexion, les différents métiers de la danse mais aussi de l’image, du son et des arts plastiques à un public jeune et ainsi sensibiliser ces publics à la conception et à la diffusion de contenu numérique.
▶ Préambule sur les outils originaux
Les outils originaux qu’a su développer la danse contemporaine permettent de travailler l’impact immédiat sur les personnes que ce soit au cœur d’une problématique installée, en prévention d’une mise en échec ou au moment des ruptures de parcours. Ils peuvent permettre de mobiliser les personnes et de les engager à faire des liens entre leurs vécus, leurs ressentis, leurs désirs et besoins, leurs comportements dans le groupe, dans la pratique de la danse et de l’improvisation collective et entre leurs actes, positionnements, désirs, besoins dans la société.
Identifier des problématiques et des ressources mobilisables, travailler à enrichir, conforter, mobiliser ou remobiliser ses ressources motrices, mais aussi affectives, perceptives, cognitives et relationnelles, favoriser l’expression, la capacité d’écoute et d’improvisation avec l’autre, la confiance en soi, le bien être et la veille aux soins, travailler à soutenir, faire émerger ou révéler les compétences psychosociales des personnes sont autant d’actions engagées au sein même des pratiques proposées qui cherchent à ne pas dissocier réflexion sur soi et sur le monde et action sur soi et sur le monde.

Improviser en permanence la formation de collectifs informels constitués d’habitants provenant de lieux différents et accompagner la manifestation de leur présence par la danse, l’expression de leur vécu, de leur relation entre eux ou au lieu ou à leur pensée, par le son ou l’image, constitue le geste artistique de La Permanence Chorégraphique Porte de La Chapelle. Ce geste artistique contribue à transformer l’expérience vécue de l’espace public et des transformations urbaines. Cette année encore, dans un contexte de retour à la vie sociale, nous travaillerons à l’accueil des mutations urbaines en cours en cherchant à faire connaître et à inscrire des continuités renouvelées dans les espaces entre Valentin Abeille-Charles Hermite-Rosa Parks Chapelle Charbon d’une part et Porte de la Chapelle-Chapelle Internationale-Queneau-Chapelle Charbon d’autre part.
Dans une logique de rencontre inter-quartier les personnes seront accompagnées pour se découvrir et se rencontrer par l’expérience dansée et les différentes pratiques artistiques et de réflexions proposées. Il s’agira aussi cette année de pérenniser les pratiques plus individualisées débutées pendant les confinements avec les habitants. Dans des espaces dédiés nous travaillerons tout en proximité à produire des objets artistiques spécifiques irrigués des personnalités qui font la diversité de ces quartiers populaires du 18ème arrondissement . Ils pourront ensuite irriguer le travail collectif.
▶ La permanence : particularité d’une durée, d’une insistance
La Permanence tisse des liens avec les habitants depuis 2015. Pour 2022, plus de 300 jours d’action sont prévus, avec l’assurance d’une continuité estivale.
Cette régularité et cette fréquence permettent un travail plus profond, une confiance favorisée, une approche plus fine et une réelle expérience renouvelée de nos espaces publics et de nos façons de faire société.
▶ Une proposition artistique et sociale renouvelée
Vincent Poymiro, scénariste, scrute les réalités de nos organisations sociales depuis l’écriture de la fiction.
Les logiques hiérarchisantes et dominantes à l’œuvre dans nos systèmes d’organisations collectifs comme dans les structures des discours sont décortiquées et relancées comme autant de carburants narratifs. Les histoires cachées sous le tapis ou souvent invisibilisées qui architecturent secrètement nos vies, les tentatives d’émancipation ou de jeu avec les structures, les formes, la langue ou les effets de l’inconscient sont mis en jeu au cœur de nos actes.
A La Permanence Chorégraphique pour que nous puissions Carnavaler, il écrira, présentera, et tiendra ouverte à la discussion trois types de figures comme on écrit des fiches personnages :
- le premier type sera issu de son imagination et de son intérêt pour la vie quotidienne dans ce quartier qu’il connaît bien, mais aussi dans tous les « quartiers de peu » qui ont toujours eu sa préférence : quelles figures actuelles s’agitent sous nos yeux qu’il nous faut observer, secouer, scruter, pour comprendre de quoi elles sont faites et comment elles impactent notre « théâtre intérieur », à l’échelle de nos vies « ordinaires » et de nos lieux finalement si peu représentés ? Histoire d’aborder frontalement les changements profonds de notre société depuis la pandémie, la crise écologique, sociale et politique que nous vivons : guerre climatique, migrations économiques, politiques, climatiques, montée du racisme, …
- le second type, sera issu d’une pratique qui consistera à accompagner 20 habitants de la Porte de La Chapelle, selon un protocole d’écriture et d’expériences préalablement définis avec la chorégraphe Laetitia Angot, à relever ce qui les hante pour en constituer un personnage, ou une figure. C’est depuis le fond de la bibliothèque militante de la Librairie du Rideau Rouge et celui de la bibliothèque de la Permanence Chorégraphique qu’un choix d’images, de mots et de phrases, puisées aux livres abordant autant l’histoire coloniale et post-coloniale, celle des migrations que des luttes et militances, des rites, mythes et cultures carnavalesques, que pourront se constituer ces figures, mais aussi du recueil de grimaces pratiquées ou connues, de faits intimes marquants comme du souvenir de figures carnavalesques.
- le troisième type sera imaginé à partir de photographies d’habitants costumés réalisées avec la collaboration de l’artiste Pauline Curnier et dont il s’agira d’inventer la description.
Sur les 6 premiers mois Pauline Curnier entretiendra une correspondance vidéo ou mail afin de récolter l’ensemble des matériaux chorégraphiques, écrits, filmés travaillés avec les habitants pour inspirer son travail lors de sa venue où elle travaillera à élaborer avec les habitants costumes et scénographies. Enfin elle collaborera avec Laetitia Angot à la réalisation d’une vidéo-danse.
▶ Les artistes et chercheurs invités
- Laetitia Angot, Chorégraphe
- Pauline Curnier Jardin, Plasticienne et Vidéaste
- Vincent Poymiro, Scénariste
- Chloé Kazemzadegan, Danseuse et collaboratrice artistique pour La Permanence Chorégraphique
- Annabelle Pirlot, Danseuse
- Claire-Monique Scherer, Actrice-danseuse
- Lili Buvat, Danseuse
- Clarisse Brillouët, Danseuse
- Guillaume Lepitre, Danseur
- Maëlle Dufour, Danseuse
- Anne-Chloé Le Roy, Danseuse
- Pascale Gilles, Danseuse
- Nicolas Didier, Percussionniste
- Peter Corser, Musicien
- Patricio Lisboa, Musicien
- Nabila Benchourak, Réalisatrice et photographe
- Fabrice Poymiro, Musicien
- Hugo Buy, Musicien
- Jérémie Guérout, Réalisateur et monteur
Pour davantage de précisions sur les artistes, vous pouvez vous référer aux Curriculum Vitae
▶ Une adresse plurielle, un territoire
▶ Nos motivations à intervenir sur le territoire
Acteurs de la vie culturelle et associative depuis 2015, nous savons maintenant que la permanence, l’insistance mais aussi l’endurance sont devenues le gage d’une mobilisation réelle et continuelle des habitants, tant sur le plan individuel que collectif. Nous voulons poursuivre et élargir notre réseau associatif mixte associant acteurs d’éducation et de prévention et acteurs sociaux et culturels pour développer le sens, la portée et l’impact de la démarche engagée sur le territoire. Par ailleurs, la majorité des artistes intervenants sont habitants des quartiers nord parisiens et impliqués personnellement dans la vie de ces derniers.
▶ Un nouveau partenariat rapproché avec l’ENS Torcy

Adhérent avec engagement au projet art de La Permanence depuis 2015 le Centre Social n’a eu de cesse de soutenir son déploiement en orientant les personnes, en collaborant aux manifestations locales mais aussi au suivi des actions (Réussite Éducative, PEPS, l’EDL) . Les deux structures si elles n’ont pas cessé de collaborer depuis 2015 (sans être toujours partenaires « Drac Culture et Lien Social ») souhaitent resserrer leurs liens afin de soutenir ensemble l’effort de retissage des relations fragilisées par la pandémie.
Il s’agira de permettre la rencontre des publics sur le territoire mais aussi avec les autres partenaires et d’ainsi assurer et conforter une mutualisation des énergies et la rencontre bien sûr avec les bénéficiaires spécifiques au centre autour d’un projet de danse fédérateur. En effet La Permanence a la spécifité de réunir des personnes depuis la rue qui ne sont pas forcément touchées par le centre et qui le rencontre à cette occasion.
L’enjeu est donc aussi d’ancrer une collaboration plus étroite pour s’encourager dans une dynamique territoriale.
Une réflexion sur les luttes contre les discriminations, le racisme, les luttes LGBT+ et l’homophobie, sera particulièrement proposée, accompagnée et adressée à un un groupe d’enfant et un groupe de femmes du Centre Social Torcy pour nourrir le processus de création. Le groupe des « Commères », collectif féministe de femmes habitantes du quartier sera engagé dans la co-construction.
▶ Récapitulatif des lieux d’intervention
Résidence Valentin Abeille : Allée Valentin Abeilles 75018 Paris
Jardin Rachmaninov : 16 rue Tristan Tzara 75018 Paris
Parc Chapelle-Charbon : 5Z rue de la Croix Moreau 75018 Paris
Square Charles Hermite : 40 rue Charles Hermite 75018 Paris
Jardin d’Eole : 20 rue du Département, 75018 Paris
Square Louise de Marillac : Place de la Chapelle 75018 Paris
Square du 21 avril 1944 : Rue Pierre Mauroy 75018 Paris
Impasse des Fillettes (Place des Artistes)
Espace Jeune Villa : 48 rue Charles Hermite, 75018
Centre Social Rosa Parks : 219 Boulevard Macdonald, 75019
Vivre au 93 Chapelle-Espace de Vie Social : 93 rue de La Chapelle, 75018 Paris
Maison Queneau et résidence Queneau : 24-26 rue Queneau, 75018 Paris
Place Mac Orlan, 75018 Paris
Centre Social ENS Torcy et rue de Torcy : 2 rue de Torcy, 75018 Paris
Esplanade Nathalie Sarraute et Jardin Rosa Luxembourg, 75018 Paris
▶ Des formats d’action spécifiques
Afin de tisser une cohérence et une rencontre entre les habitants des différents lieux d’action, la Permanence Chorégraphique a développé plusieurs formats d’intervention, choisis pour leur pertinence en fonction des lieux et des périodes. Dans une logique d’ouverture et de mobilisation territoriale, les formats que la Permanence propose pour l’année 2022 intègrent davantage de pratiques pluridisciplinaires poussées en étroite collaboration avec des acteurs associatifs et culturels locaux.
- Pratiques Habitantes : temps de pratique dansée et de réflexion sur soi et sur le monde entre les habitants et des artistes professionnels
- Représentations Habitantes : pièce chorégraphique réunissant habitants et artistes professionnels pour partager la mémoire des danses, des vécus et réflexions Les représentations habitantes peuvent être sous la forme de Live Danse ou de Radio Live Danse selon qu’elles sont travaillées en collaboration uniquement avec les musiciens ou en collaboration avec la radio Raptz.
- Représentations Artistes : pièce chorégraphique réunissant seulement des artistes professionnels
- Tables Chorégraphiques : pratiques d’élaboration des danses à partir d’éléments comme des livres ou des archives rassemblées sur une table dans l’espace public ou dans un lieu dédié et qui permet une rencontre personnalisée avec un ou des artistes
- Pratiques Son : temps de pratiques avec des artistes de composition sonore sur logiciel, d’écriture de rap, d’interviews, de journaux de bord sonore, de travail vocal et d’enregistrement, de concert live
- Pratiques Image : temps de pratiques avec des artistes, élaboration d’un ciné-club et projection de films, de prise de vue photo et vidéo en intérieur ou en extérieur, pour un clip ou dans le cadre d’une captation
- Sorties : parcours culturel d’inspiration (visite d’exposition, sortie spectacles) et pratiques lors de sortie de territoire ou dans des lieux référencés (104, Jeu de Paume)
- Session captation vidéo ou photographique : pas de pratiques images mais une rencontre avec des professionnels pour créer des images de nos pratiques, valorisées ensuite lors d’une soirée de projection ou une exposition
▶ Présentation des formats par lieu pour 2022
[Le Quartier prioritaire La Chapelle-Evangile]
CENTRE SOCIAL ENS TORCY (54J)
- Pratiques Habitantes bi-mensuelle (adultes)
- Pratiques Habitantes bi-mensuelle (enfants) + session photographique pour portraits individuels
avec l’asso Entre4Murs - Tables Chorégraphiques dédiées : Pratiques Habitantes individualisées pour la création de portraits chorégraphiques sur mesure avec Laetitia Angot en collaboration avec le scénariste Vincent Poymiro, l’artiste vidéaste et plasticienne Pauline Curnier, la Librairie du Rideau Rouge et sa bibliothèque militante, le collectif d’habitantes »Les commères », les femmes du Centre Social Torcy + session photographique de portraits individuels avec l’asso Entre4Murs
- Représentation Habitante (Live Danse) »Les grimaces
- Représentation Habitante (Live Danse) »Les luttes féministes
- Représentations Artistes : Conférence Dansée depuis les portraits chorégraphiques à la Librairie du Rideau Rouge et au Centre Social Torcy avec rencontre du scénariste Vincent Poymiro, de la
chorégraphe Laetitia Angot et de l’artiste vidéaste et plasticienne Pauline Curnier
RAYMOND QUENEAU (72J)
En Collaboration avec le CENTRE SOCIAL ENS TORCY
- Pratiques Habitantes hebdomadaires en journée, bien-être avec les adultes
- Pratique Habitantes hebdomadaires le soir, bien-être avec les adultes
- Pratique Habitantes hebdomadaires, danse urbaine avec les jeunes
- Représentation Habitante (Live Danse) + Captation avec l’asso Entre4Murs
- Soirée Ciné-club sur le thème du carnaval avec l’association Entre4Murs
- Pratiques Images : Sessions de pratiques vidéographiques avec l’association Entre4Murs
- Pratiques Images : Sessions de pratiques photographiques sur le portrait avec l’association
Entre4Murs - Représentation Habitante (Ciné Live Danse) : Soirée danse + Projection vidéo avec l’association
Entre4Murs
SQUARE RACHMANINOV
BIBLIOTHEQUE MAURICE GENEVOIX
CENTRE PARIS ANIM (15J)
- Pratique Habitante »Danses Grimaces et Contestation enfants et parents-enfants + session
- Photographie de portraits individuels avec l’association Entre4Murs
- Représentation Habitante (Live Danse) + Exposition Photographique avec l’association Entre4Murs
PLACE MAC ORLAN – BONNE TAMBOUILLE ou ROND-POINT DE LA CHAPELLE (10J)
- Table Chorégraphique mensuelle (choix du lieu en concertation avec l’EDL)
CHAPELLE INTERNATIONALE (5J)
- Pratique Habitante ponctuelle
- Pratique Habitante bimestrielle jusqu’en mai coconstruite avec les habitants
- Représentation Habitante + captation avec l’association Entre4Murs
- Soirée bénévole Projection de la captation + Discussions Ouverture sur l’été
93 CHAPELLE (12J)
- Pratique Habitante mensuelle avec les habitants
- Représentation Habitante (Radio Live Danse) »Carnavaler (Danse avec plateau radio avec l’asso
Raptz) - Captation avec l’asso Entre4Murs
- Pratique Image : Réalisation d’un mini-film recueil des histoires de carnavals et de grimaces des
habitants avec l’association Entre4Murs - Représentation Artiste et Projection mini-film
[Le Quartier prioritaire Porte de La Chapelle-Charles Hermite]
ROSA PARKS (12J)
- Pratique Habitante mensuelle parents-enfants + session photographique ponctuelle avec
l’association
Entre4Murs - Représentation Habitante (Live Danse) »Grimaces + exposition photographique des portraits du
quartier - Représentation Artiste
- Représentation Habitante (Live Danse) »Carnavaler
CHARLES HERMITE (21J)
- Pratique Habitante bimestrielle (Rue aux enfants)
- Pratique Habitante bimestrielle avec la Compagnie Éclaboussée
- Représentation Habitante (Live Danse) avec la Compagnie Éclaboussée
- Pratique Son : composition – écriture – enregistrement
- Pratique Image : photo – clip – captation
- Représentation Habitante (Live Danse) à l’Espace de Glisse Parisien + Captation avec l’association
Entre4Murs + Exposition Photographie Raphaël Firon
VALENTIN ABEILLES (11J)
- Pratique Habitante mensuelle
- Pratiques Images : Sessions de pratiques photographiques sur le portrait avec l’association
Entre4Murs - Représentation Habitante (Live Danse) sur la terrasse de la Résidence + Captation avec l’association
Entre4Murs + Exposition Photographique avec l’association Entre4Murs - Soirée bénévole Projection de la captation + Discussions Ouverture sur l’été
[Le Quartier prioritaire La Chapelle-Evangile]
CHAPELLE CHARBON FÊTE DES VENDANGES (5J)
- Pratique Habitante
- Représentation Habitante (Live Danse) et Exposition Photographique
CARNAVAL (1J)
- 1 Déambulation avec fanfare organisée par la Permanence Chorégraphique en partenariat avec le
Centre Social Torcy et rejoignant la dynamique de quartier + Captation avec l’association Entre4Murs - 1 Soirée bénévole Projection de la captation + Discussions Ouverture sur l’été
[Quartier de veille active Chapelle Sud / quartier prioritaire Stalingrad Riquet]
JARDIN EOLE (40 J)
- Pratique Habitante 4J/mois sur 8 mois
- Représentations Habitantes 1J/mois sur 7 mois
- Représentation Habitante (Radio Live Danse)
- 1 Captation avec l’asso Entre4Murs
LOUISE DE MARILLAC (1j)
- Représentations Habitantes (Live Danse)
[Quartier de veille active Chapelle Sud / quartier prioritaire Stalingrad Riquet] (continuité estivale)
- LOUISE DE MARILLAC (10J)
- CHAPELLE INTERNATIONALE (6J)
- EOLE (20J)
- CHAPELLE EVANGILE (6J)
▶ Liste des partenaires associés au projet
- EDL
- Les P’tits Déjeuners Solidaires
- Radio Raptz
- Entre4Murs
- Paris Habitat
- RIVP
- ICF Sablières
- Vivre
- La Maison Queneau
- La Bonne Tambouille
- La Bibliothèque Maurice Genevoix
- Lieu d’Accueil Innovant LAI
- La Librairie le Rideau Rouge
- Square en Fête
- 1001 Images
- Espace Jeune Villa
- Centre Social Rosa Parks
- Amicale des locataires Valentin Abeille
- Fête des Vendanges – A Facette
- Le 104 Forum des pratiques amateures
- Forum des dynamiques culturelles
- Festival Ciné Pop
- Eco-box
- La corvée Laverie Solidaire
- Mairie du 18ème
- Service Politique de la Ville
- Dispositif VVV
- Dilcrah
- Fondation Société Générale
▶ Un parcours culturel pluridisciplinaire
Lieu culturel | Sorties culturelles proposées | Nombre de bénéficiaires | |
1 | 104 | Utaki (danse, documentaire) 17 > 26.03.2022 dans le cadre du Festival Séquence Danse Paris | 12 |
2 | 104 | Alexandre Fandard (danse) Comme un symbole 06 > 07.04.2022 dans le cadre du Festival Séquence Danse Paris | 12 |
3 | 104 | François Chaignaud et Nino Laisné (danse, musique) Romances inciertos, un autre Orlando 09 > 14.04.2022 dans le cadre du Festival Séquence Danse Paris | 12 |
4 | 104 | Kaori Ito (danse, famille) Le Monde à l’envers Création 2021 09 > 15.04.2022 dans le cadre du Festival Séquence Danse Paris | 12 |
5 | Jeu de Paume | Visite d’exposition | 12 |
6 | Carnaval de Paris | 27 Févr. 2022, DIM. Toute la journée Carnaval de Paris | 30 |
7 | Carnaval des Femmes | 27 Mars 2022, DIM. Toute la journée SORTIE CARNAVAL DES FEMMES | 20 |
8 | Espace 1789 | ALICE RIPOLL SUAVE (danse) JEU. 19 MAI | 12 |
9 | Jeu de Paume | Visite d’exposition | 12 |
▶ Une pratique ajustée aux conditions sanitaires
Afin d’assurer la continuité des relations instaurées alors que la continuité de l’action peut être entravée à tout moment, nous privilégions une alternance des modes d’action ajustée aux mesures. Si l’action dans l’espace public ou en espace clos ne pouvait avoir lieu en raison de mesures sanitaires nous souhaitons privilégier la relation individualisée. Elle ne nous permettra pas de toucher autant de personnes, mais permettra d’être à l’écoute des besoins et des possibles, de manière différenciée.
Les artistes ou chercheurs invités pourront ainsi prendre en charge une pratique de relation à distance (téléphone, internet, correspondance) ou de préférence sur rendez-vous individuel s’ils sont possibles, ce sur la base du volontariat des participant.es. Ils produiront une trace visuelle, écrite ou sonore de cette rencontre. Chaque artiste se verra accompagné dans ce travail et la mise en relation sera assurée. Concernant les sorties, si elles sont possibles mais avec des conditions sanitaires adaptées, nous les maintiendrons en ajustant l’action au regard des protocoles sanitaires mis en place par les lieux.
En cas de confinement, nous partagerons comme nous l’avions fait au printemps des contenus facilement accessibles en termes numériques. Par ailleurs qu’il s’agisse d’une pratique dans l’espace public ou en espace clos l’association s’engage à suivre les directives préfectorales à mesure mais aussi celles de la fédération française des sports et plus particulièrement celle des sports de combats auxquels on peut non sans humour mais avec pertinence l’apparenter. Comme cette année, si certaines de nos actions sont possibles en plein et pas ailleurs, nous inviterons les participants à qui les actions en salle des autres qpv du 18ème étaient dédiées à s’y joindre.
